lundi 29 octobre 2012

Rencontre d'un drôle de type

Miordor 5 Septange

Chère journal !
Oh, il faut absolument que je te raconte une histoire in-croy-able ! Il y a quelques jours, je suis allé rendre ma première visite au Clan des Selenytes, ce sont les mercenaires d'Astrub.

Me voila donc entré dans ce qui est leur quartier général d'Astrub, une maisonnette assez grande que leur confie Fallanster, le chef du Conseil d'Astrub et également petit frère du Roy Allister. La maison était pleine de monde, derrière le comptoir, deux mercenaires accueillaient les clients potentiels, renseignaient les aventuriers perdus... bref, ils étaient en perm" quoi !

Je me suis donc approchée, et après quelques renseignements cordialement donnés, je me suis installé pour discuter un peu, histoire d'en apprendre d'avantage sur l'histoire de leur clan.


C'est alors que deux femmes portant un foulard sur le visage font irruption un tromblon chacune à la main. Elles menacent l'assemblée médusée, personne n'ose bouger. Puis, un homme entre lentement. Lui aussi porte un foulard sur le visage, un foulard noir comme la nuit. Il balaye lentement la permanence jusqu'à ce que son regard s'arrête sur moi.


« Toi, lèves-toi et suis moi. Et tout se passera bien ! » lança-t-il sur un ton glacial.

Avant même que quiconque n'ait eut le temps de réagir, l'une des deux roublardes se jette sur moi, m’assomme d'un coup de poing bien placé et me charge sur son dos. Dans le même temps, l'autre femme lâcha quelques Fée-migènes de confection artisanale, qui eurent tôt fait d'emplir la salle d'une épaisse fumée opaque.

Lorsque je me suis réveillée, je ne savais pas où j'étais. J'avais un bandeau sur les yeux, mais j'entendais mes ravisseurs parler entre eux. Ils remarquèrent aussitôt que j'étais réveillée, et l'homme s'est approché de moi. Il m'a questionné, ce qui était étrange, c'est qu'il connaissait mon nom... il m'appelait Lyhla et pourtant... pourtant il semblait parler d'une autre.
J'ai eu beau le lui dire et le lui redire, rien n'y faisait, il continuait à me frapper et à me demander pourquoi je les avait trahi de la sorte.

C'est alors qu'il fit une chose étrange. Je l'entendis empoigner une arme, et la seconde qui suivit, j'imaginai qu'il allait m'éventrer. Mais non, il la déposa simplement contre ma poitrine... et quelque chose d'incroyable se produisit. L'arme se mit à parler et dans le même temps à dégager une intense lumière ocre, que je perçu malgré le bandeau. J'avais la douloureuse impression qu'elle entrait dans mon corps, qu'elle fusionnait avec ma peau ! La douleur était insupportable... Je n'entendis qu'une seule phrase de l'Arme avant de m'évanouir :

« Elle est bien dans ce corps ! »

Les sons me parvenaient déformés et comme ralentit, lointain... une nouvelle voix apparue également, une voix de femme... je ne comprenais pas un mot de ce qu'elle disait, mais elle semblait me hurler dans les oreilles tant le son était fort.
Et puis, le silence... plus rien.

Lorsque je me suis réveillée, le matin venait à peine de se lever. J'avais mal partout, le bougre n'y était pas allé de main morte ! Il me fallut un certain temps pour que mes sens me revienne et que je reconnaisse l'endroit où je me trouvais, j'étais derrière la vielle église en ruine d'Astrub... et toutes mes affaires étaient là.

Je ne suis pas allé voir les autorités, j'imagine qu'ils ne me croiraient pas ou qu'ils penseraient que j'étais simplement ivre. Et puis je n'ai pas de séquelles... Enfin... c'est étrange car... depuis ce jour, tous les soirs je fais des rêves assez étranges. Comme si je n'étais pas tout à fait moi-même. Et au réveil, il m'est arrivé d'avoir des courbatures, malgré que je n'ai fais aucune activité physique conséquente !
Enfin, ce doit être mon esprit que me joue des tours !

A suivre ...




mardi 25 septembre 2012

Les Gardiens d'Irianah

Le Miercolidor 12 Septange.

Chère journal !
Tant de mois depuis la dernière fois où nous nous sommes parlé ! Je t'avoue mon très chère confident que tu m'as manqué, et reprendre la plume pour graver sur tes pages quelques unes de mes aventures m'emplie d'une certaine émotion.

Mais je ne suis pas ici pour parler de ça, tu dois bien t'en douter ! Non, je suis ici pour te parler d'amis, d'un groupe d'amis... en faite il s'agit même de ce que l'on appelle une guilde.
Il y a de cela une ou deux semaines, j'ai envoyé ma candidature auprès de ceux qui se font mystérieusement appeler les Gardiens d'Irianah. Il m'avait fallut prêt d'une après-midi pour trouver les bons mots, ceux qui me donneraient le plus de chance de pouvoir les rejoindre...

Un copie de ma lettre de candidature.
Finalement, le verdict est tombé et ils m'ont accepté dans leur guilde. C'est alors que Pantalemon -le chef de cette joyeuse troupe- m'a appris tout un tas de chose. En effet, j'ai appris que ces Gardiens d'Irianah n'étaient pas une simple guilde, ils avaient un rôle, ils avaient une mission... d'ordre divine.

Il me fit un petit résumé de son histoire. Pantalemon était né sur une île éloignée, au large des côtes de Sufokia. Cette île était jadis très prospère, son influence s'étendait sur l'ensemble du monde des Dix. C'était il y a des siècles, peut être même des millénaires.
Cette prospérité était en grande partie due à l'adoration de ce peuple que l'on nommait les Irianéhens, à leur déesse Talakia. Celle-ci n'était en réalité qu'une déesse mineur et ses pouvoirs limités, mais suffisant pour apporter paix, sagesse et connaissance au peuple qui prenait soin d'elle.

Un beau jour, Irianah fut attaqué par un horrible démon répugnant, sorte de croisement entre un Scarafeuille et un Meulou. Il s'en prit à la cité et à ses habitants en déclenchant un immense raz-de-marée, qui détruisit la quasi-totalité de la ville aux merveilles. Talakia ne le laissa pas faire aussi facilement, elle se sacrifia pour son peuple, permettant à une poignée d'entre eux d'en réchappé.
Depuis ce jour, les survivants Irianéhens furent coupés du reste du monde, et la cité d'opale entama une longue hibernation...

Pantalemon était le dernier descendant des Irianéhens, né bien après le cataclysme. Les Gardiens d'Irianah avait pour mission de protéger l'île et ses trésors des âmes cupides du continent, tout en restaurant la superbe de l'île. Pour parachever mon initiation, je devais au même titre que Khyna et Shokolaw -deux autres nouveaux venus- passer un sorte de rite d'initiation, une Cérémonie qui aurait lieu sur Irianah même.
Pantalemon, préparant la chaloupe.

Il fallut alors préparer le voyage, commander des matériaux qui serviraient à reconstruire suffisamment de bâtisse pour loger tout le monde, et prévoir suffisamment de vivre pour le voyage et le séjour, ainsi que pour les quelques Gardiens qui resteraient sur l'île.

Nous embarquâmes le Mondainor 10 du mois de Septange, et nous eûmes beaucoup de chance car la mer était parfaitement calme. Habituellement, le voyage devait durer une petite journée, mais le vent ne soufflait pas très fort ce jour là, et l'arrivée était prévue au lendemain matin.

Khyna et moi, en pleine discussion.
La traversée fut agréable elle me permit de faire connaissance avec mes nouveaux compagnons, et plus particulièrement avec les deux autres Initiés auprès de qui je me sentais plus à l'aise car c'était également leur premier voyage à Irianah. Nous nous couchâmes le coeur léger, plein d'espoir... et de fatigue.


Sachant que les initiés ne voudraient pas rater le spectacle qu'offrait l'approche d'Irianah, Pantalemon réveilla tout le monde dès six heures du matin. Pour ce faire, il disposait d'une arme redoutable : une vielle et imposante cloche installée sur le pont, qu'il fit tinter de toute ses forces.
Le bois qui composait le navire offrait une surface de propagation idéale pour les ondes sonores qui s’amplifièrent et n'eurent aucun mal à atteindre les cabines des Gardiens...
Je dormais à point fermé lorsque la cloche sonna. Tirée du lit à une heure matinale, il me fallut quelques minutes pour comprendre d'où provenait ce bruit insupportable. Je tirai alors le drap de ma couchette et me levai. Me dirigeant ensuite vers ma petite valise ouverte négligemment, j'y extrayais une robe de chambre en soie rouge de Brâkmar, un vêtement très à la mode chez les Dames de la cité Rushuïste. Le contact de la soie sur mon corps nue me fit légèrement frissonner.
Enfin, après avoir noué ma ceinture autour de la taille, je me dirigeai pieds nue vers le pont en me demandant ce qui pouvait bien valoir un tel réveil. J'étais bien loin de me douter que j'allais bientôt préférer ce réveil à tous les autres !

Lorsqu'enfin tout le monde fut sur le pont et légèrement irrité par la mauvaise blague de Pan', celui-ci nous lança un sourire amusé, tout en lâchant : "Mes amis, nous sommes chez nous !"

A suivre ...


Plus d'informations sur les Gardiens d'Irianah : Cliquez ici !





lundi 30 juillet 2012

Une Bête à poils !

Le Miodor 10 Aperirel

Chère journal !

Comme je te l'avais dis j'ai pris une semaine de repos, les récentes aventures m'ayant épuisées, mais me revoilà en pleine forme prête à de nouvelles aventures !

En réalité, celles-ci n'ont pas attendues que je sois prête car j'avais envisager d'attendre une semaine supplémentaire. Alors que je flânais dans les ruelles d'Astrub, un homme m'interpella. Il m'informa qu'il était un des apprentis du célèbre alchimiste Otomaï et qu'une Bête énorme terrorisait la ville. Je dois dire que j'avais déjà entendu quelques rumeurs à ce sujet... mais je pensais que ça s’arrêtait là...
L'Assistant soupçonnait la Bête d'être une créature échappée de son Maître, et que celle-ci était à la recherche de Plasmogrine... une substance hautement énergétique. Il m'expliqua qu'il avait besoin de mon aide pour tendre un piège à la créature en utilisant de la Plasmogrine pour l'appâter.
Mais pour cela, il me demanda d'abord d'aller chercher des renseignements sur la Bête auprès de divers habitants.

Le premier que je rencontrai était Dan Gevano, un Enutrof. Celui-ci avait croisé la Bête dans les mines d'Astrub, mais son témoignage me semblait légèrement... romancé... si tu vois ce que je veux dire ! D'autant que l'homme fut incapable de m'expliquer ce que la Bête avait dérobé...

Acidrik Fenlapanse
Tout en le remerciant pour l'aide incroyable qu'il m'avait apporté, je continuai ma tournée en me rendant justement à la Taverne d'Astrub. C'est là que je rencontrai le célèbre Acidrik Fenlapanse, connu pour ses textes historiques. Le personnage car il en est un était assez singulier...
D'ailleurs il ne m'appris réellement rien d'intéressant, tentant plus de me vendre mon avenir plutôt que de répondre à mes questions. La seule information intéressante qui sortie de cette entretien fut finalement que la Bête se terrait probablement dans une grotte... du moins c'est ce que lui dit la mousse de sa bière que je dus moi-même lui offrir ...

Il ne me restait plus qu'à allez consulter le Chef des Mercenaires d'Astrub : Badufron. C'est finalement lui qui m'indiqua l'information qu'il me manquait : La Bête traînait non loin de l'exploitation minière d'Astrub.
Ni une ni deux, l'ayant tout de même remercié et déclinant le travail qu'il me proposait, je décidai donc de retrouver l’Assistant d'Otomaï. Ensemble, nous installâmes une série d'appâts qui devaient mener la bête dans une caverne pour la piéger dans un trou.



Une fois la grosse Bête en place, horreur ! Le piège ne se déclencha pas ! Il m'a donc fallut l'affronter. Le combat fut globalement sans grande difficulté, le plus difficile étant de composer avec l'odeur pestilentielle de l'affreux.

Le combat terminé, le monstre chuta enfin. Tout assommé qu'il était, il se mit à changer de taille... puis de forme pour finalement laisser découvrir les traits d'un... d'un gobelin.




Finalement, l'individu se justifia : "C'est pas moi, je vous jure ! C'est l'autre, c'est lui qui casse tout ! Je suis qu'un pauvre gobelin sans défense... c'est la faute de la potion de usbotgpsnbujpo !
La potion de Transformation ! Je sais, j'aurais jamais dû la chiper sur l'étagère du maître... mais Otomaï avait pas le droit d'être si méchant avec moi ! Il a dit qu'il était d'accord pour m'apprendre à devenir un grand docteur, il avait pas le droit de changer d'avis ! Tout ça parce que j'ai renversé un peu d'acide sur ses psufjmt... ça peut arriver à tout le monde, non ? En plus, je suis sûr que ça repousse.
Je voulais montrer au maître que moi aussi, je pouvais faire des potions magiques ! J'ai essayé améliorer la recette, mais quand j'ai goûté pour voir ce que ça donnait, je suis devenu gros, moche et aussi bête qu'un Trool ! Je vous jure, je l'ai pas fait exprès, tout ça c'est rien qu'à l'insu de mon plein gré !"

Le gobelin nous mena ensuite l'Assistant et moi là où il avait trouvé une réserve de plasmogrine...
Mais la salle était vide, complètement dévalisée.

L'enquête touchait à sa fin, et l'Apprenti d'Otomaï me remercia avec gentillesse pour mon aide et me récompensa en m'offrant une cape à l'élégance... très subjective !







Que d'aventure en ce monde ! Je ne m'ennuie jamais c'est vraiment génial !
Bien je pense que je vais profiter des beaux jours qui arrivent pour m’entraîner car s'il existe des créatures aussi énorme que celle que j'ai affronté, il vaut mieux que je sois prête à y faire fasse. Je ne sais pas quand je reprendrais la plume, mais en tout cas mon ami Journal je te dis à très bientôt !

A suivre...




lundi 2 avril 2012

Entraînements

Le Mondainor 2 Aperirel

Chère Journal !
Mon ami, si tu savais toutes les choses que j'ai à te raconter ! Il s'est passé tant d'évènement en si peu de jours que j'ai bien peur de ne pas avoir assez d'encre pour tout te narrer !

J'avais prévu de profiter de la météo clémente pour sortir un peu  m'aérer, je me suis donc équipée et me voila trottinant  joyeusement à travers les plaines de Cania, situées au Nord-Ouest d'Astrub. Je profitais de cette promenade pour parfaire mes techniques de combat en affrontant les quelques Porkass que je croisais.
Ce n'était pas des adversaires très dangereux : leur intelligence était parfaitement à l'image de leur puanteur. Et je dois vous dire qu'ils sont vraiment très stupides !
Au fur et à mesure que je les affrontais, je commençais à prendre des automatismes, les combats devenaient mécaniques et par deux fois je fis une faute d'inattention qui me valurent deux belles ecchymoses !
En poursuivant ma route plein nord, je finis par tomber sur une drôle de bête. Il était corpulent et le museau assez court. Il me dépassait d'au moins deux ou trois têtes, et son pelage oscillait entre le jaune et le brun. Il me toisa de ses gros yeux rond et marron et montra immédiatement les crocs. Je me tenais prête à l'affronter, j'avais d'ailleurs fait rouler quelques bombes discrètement qui n'attendaient plus que mon signale pour exploser.
La créature était un Kanigrou, sorte de croisement entre un Mulou et un Chienchien. Le combat dura cinq longues minutes, durant lesquels je fis particulièrement attention à ses poings de la taille de mon crâne. Finalement, je parvins à le vaincre. Il était puissant mais pas particulièrement futé, heureusement pour moi d'ailleurs. Essoufflée, je décidais de mettre un terme à mon expédition, décrétant que j'avais eu ma dose d'action.

Sur le chemin du retour, je ne pus m'empêcher de voir de hauts murs que je n'avais qu'à peine discerné à l'aller. Curieuse, je décidai de visiter l'endroit. J'appris par un passant qu'il s'agissait de Tainéla, le berceau des âmes.
C'est alors que j'entendis les lamentations d'un jeune homme. Il s'agissait d'un berger, qui se présenta sous le nom de Rotabla.
Rotabla le Berger

Il pleurait car ses bouftous semblaient devenir fous : d'ailleurs, son Bouftou Royal avait agressé des passants et dévoré quatre Eniripsas, deux Ecaflips ainsi qu'un Iop maladroit. Ayant pitié de lui -et ne prenant pas conscience du danger qui me menaçait- je décidai de lui porter assistance et lui promis d'aller calmer ses animaux agités.

J'entrais donc à l'intérieur du Donjon des Bouftous à la recherche de Sa Majesté afin de lui rappeler qui porte la culotte ici !
Il me fallut errer vingt bonnes minutes dans le dédale du bâtiment avant de tomber sur lui. En route, des dizaines de bouftous m'avaient poursuivi et j'avais du malgré moi les faire... exploser -mais ça reste entre nous !

Je finis donc par tomber sur lui. Il était bien plus grand que je ne le pensais, et plus impressionnant aussi. Plus je le détaillais du regard, et plus je regrettais de m'être fourrée dans cette galère. Au moins aurais-je pus demander à quelqu'un de m'aider... mais non, et de toute façon il était trop tard pour reculer ou même regretter.
Le Bouftou Royal s'approcha Majestueusement... enfin c'est ce que j'aurais aimé écrire mais ce n'était pas le cas, je dois te dire mon Journal, que j'ai rarement vu démarche aussi ridicule ! D'ailleurs j'ai explosé de rire, seule... ce qui a du les déboussoler car les bouftous qui accompagnaient leur Roi se stoppèrent net.
Il était temps désormais de passer aux choses sérieuses, c'est ce qu'il me fit comprendre en grattant nerveusement le sol de son sabot droit. De la poussière commençait à l'entourer. Je m'approchai à quelques mètres de lui, bien décidée à ne pas lui montrer ma peur, rien de tel que l'intimidation pour augmenter vos chances de succès.

Le combat dura longtemps. Il était épuisant. Le plus difficile fut d'éviter les coups de mâchoires pleuvant de toute part, car en plus de devoir surveiller Sa véloce Majesté, il me fallait prendre gars à mes fesses que tentaient continuellement de brouter la demi-douzaine de bouftous qui l'accompagnait.

Et puis finalement, le coup final parti, après une longue demi-heure d'affrontement... je n'en pouvais plus. J'avais dus composer avec les courbatures de la veille et de la journée ainsi que les blessures à peine refermées de mon affrontement avec le Kanigrou... Mais j'y parvins tout de même. Puisant dans mes dernières ressources, j'ajustai mon tir et fis feu.

L'animal tituba avant de s'effondrer dans un grand fracas. Il souleva dans sa chute toute la poussière accumulée autour de lui, qui finit par retomber au bout de quelques instants.

J'avais finalement réussi, et Rotabla me remercia chaleureusement.




Voila mon Journal, mes aventures en Astrub et sa province se poursuivent et je n'ai pas le temps de souffler ! J'envisage de passer les prochains jours à l'ombre, peut être trouver un travail au moins le temps que mes plaies se cicatrisent ...

A suivre ...

vendredi 30 mars 2012

Dévotion

Le Vandanor 30 Martalo

Chère Journal,
Bonjour ! Cela fait un petit moment que je n'ai pas repris la plume et j'avoue que te parler à toi mon unique confident m'a beaucoup manqué !
Ces derniers jours ont été riche en expériences. Tout d'abord mon arrivée en Astrub n'a pas été des plus agréables. La première chose qui m'a frappé c'est l'odeur. En effet, moi qui était habitué à humer la délicate odeur des fleurs du Rocher, je ne m'attendais pas à ce que l'odeur d'une ville soit aussi infecte ! Mais bon, heureusement la nature est bien faite, et prêt d'une heure après mon arrivée, je m'y étais habituée.

Je fus accueillie par un drôle d'individu du nom de Bapapa.
Celui-ci tenta de m'endoctriner en me présentant Dralbour, le soi-disant Dieu des Roublards. Heureusement que j'avais une certaine connaissance de l'Histoire, et je savais bien que Dralbour n'était en réalité que le nom d'emprunt de Sram qui avait voulut duper les disciples de Vil Smisse. Certain, impressionné par la duperie l'avait reconnu comme Dieu, mais je restais sceptique quant à l'adoration d'un Dieu qui dès le départ ne joue pas franc jeu.
Ne désirant pas le froisser -et ne sachant pas si c'était une personnalité importante du clan Smisse- j'obéis tout de même lorsqu'il me demanda d'aller rencontrer la Conseillère Archie.
Celle-ci se révéla être une véritable pimbêche. Malgré tout, elle me présenta brièvement le fonctionnement de la cité ainsi que les lieux importants qui me serviront lors de mon séjour, comme l’Hôtel des métiers, la Taverne ou encore la Prison.
Je la remerciai à contre cœur et retournai voir Bapapa.

Celui-ci m'indiqua qu'il avait besoin de moi. En réalité, si je l'avais trouvé louche, c'est parce-qu’il préparait un mauvais coup, en effet il projetait d'attaquer la banque d'Astrub et d'y voler l'un des Kamas géant d'Or qui y sont entreposés. Il me chargea donc de toute l'opération.

La banque était plutôt bien gardée, mais heureusement on m'avait confié des Fées d'Artifices Fumigènes, qui une fois lancées répandirent un épais nuage noir dans toute la banque.

L'alarme retentit et les gardes arrivèrent. Je me précipitai sur le Kamas pour me sauver avec, mais deux d'entres eux me bloquaient la route, il me fallut donc les affronter.
Ils ne furent pas bien long à mettre KO, et je pus m’enfuir mon larcin accomplie.

Mes premiers jours dans la grande citée d'Astrub la Cachée, d'Astrub la citée des Mercenaires commençaient à grande vitesse ! Voila qui promettait un avenir mouvementé !

A suivre...